21 décembre 2017
FREDERICTON – Le Conseil des femmes du Nouveau-Brunswick accueil favorablement la diffusion de l’examen initial du traitement par la GRC et les services de police municipaux des incidents de violence sexuelle déclarés au Nouveau-Brunswick. Le Conseil est aussi heureux de l’engagement public du gouvernement de prendre d’autres mesures et a hâte de continuer de travailler avec le groupe d’intervenants convoqués par le ministère de la Justice et de la Sécurité pour aborder ce dossier.
« Il est essentiel que les efforts visant à améliorer les interventions des autorités policières et de la justice pénale dans les cas de violence sexuelle soient transparents et implique la collaboration avec des organismes communautaires et défenseurs des droits qui ont des connaissances spécialisées sur cet enjeu, a indiqué la coprésidente du Conseil, Jody Dallaire. Il est aussi essentiel de reconnaître que le taux des cas classés comme étant non fondés n’est ni une simple question administrative ni le problème même qu’il faut régler. Les taux en question sont un symptôme concret de problèmes systémiques profondément ancrés auxquelles il faut faire face au niveau institutionnel et ce, avec la contribution des défenseurs, des spécialistes ainsi que des victimes et des survivantes. »
En février, le Conseil a répondu au reportage du Globe and Mail sur les taux de cas non fondés en avisant le gouvernement qu’il lui imcombait de prendre des mesures immédiates pour améliorer les interventions au niveau institutionnel face aux cas de violence sexuelle et que les efforts devaient aller plus loin qu’un examen des processus de classification des cas. Il a recommandé qu’un plan soit élaboré avec les intervenants au niveau institutionnel et communautaire pour relever les défis auxquels les survivants de violence sexuelle font face non seulement lors du signalement, mais aussi dans leur interaction avec le système de justice. Le Conseil a indiqué que le plan devrait comprendre des mesures concrètes, un calendrier de mise en œuvre et un cadre de responsabilisation. Il a aussi énuméré diverses mesures qu’il souhaitait que le plan comprenne.
« Le travail réalisé par le gouvernement jusqu’à présent a jeté d’importantes bases pour nos recommandations, a précisé la coprésidente, Jewell Mitchell. Nous avons hâte de continuer de travailler avec le ministère et d’autres intervenants à la question. Pendant que le travail avancera, nous continuerons de le présenter comme une opportunité de relever les défis au niveau institutionnel et de plaider pour que ce travail se concentre sur les voix, les besoins, les priorités et les idées des survivantes ainsi que les organismes communautaires et les défenseurs des droits. »
21-12-17
Renseignements pour les médias : Beth Lyons, directrice générale, Conseil des femmes du Nouveau-Brunswick 506-462-5142 | [email protected]